20 avril 2009
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Le petit matin me réveille, les draps sont trempés. La petite valise était prête. Je n'ai pas peur.
Grand soleil blanc à l'intérieur de mon ventre. C'est peut-être TOI qui conduis ce jour-là.
Et Tu repars, seul. Peureux. Je ne représente plus aucun intérêt pour TOI à ce moment-là.
Mais dans mon corps bouillonne la vie. Ce matin. Très tôt. Frisson délicieux.
Les rues sont encore noires. Désertes. Pourtant je perçois des lumières partout.
Voir avancer les trottoirs trop lentement.
Et sous moi entre les cuisses s'écoule l'apaisement de l'intérieur. Une caresse.
A l'arrivée savoir le bonheur exploser de mon ventre...
Couloirs blancs. Salle blanche. On m'allonge nue, simplement recouverte d'une légère blouse blanche, sur la table également blanche, les jambes relevées, déjà écartées.
Femmes en blanc courent, s'activent autour.
Sourire, sereine. Accord du corps redressé, ampleur du souffle, menton soudé au cou, bras aggrippées aux accoudoirs, respiration au ventre, provoquer le cri par mouvement du corps, douleur, douceur, douleur, douceur, haleter à la fin. Le corps trempé de sueur je ne sais plus si je souffre de douleur ou de bonheur quand mon ventre se déchire...Et petit amour glisse sur mon ventre et rampe jusqu'au sein gonflé. Tête goulûment.
Personne ne peut savoir qui est la plus heureuse.
TOI Tu n'es même pas là. Même pas à ce moment-là. Absence d'une joie que Tu ne connaîtras jamais. Tu n'auras jamais réussi à vieillir dans le bonheur. De moi autre chose T'intéresse. Tu fais semblant d'être heureux plus tard. Paraître heureux mais savoir au fond de quelque chose enfoui en TOI que rien ne sera comme avant. Fade jalousie de cette impuissance pour toujours.
Un bout de moi Te quitte. T'échappe.
Et resplendir quand bébé tête à petits cris de plaisir mes seins gonflés et durs que Tu ne peux plus toucher. Partager Te meurtrit. Regarder simplement de Tes yeux avides ces seins qui ne sont plus pour TOI. Tes bras se tendent mais restent dans le vide.
Je devine la salive qui inonde Ta bouche. Ton sexe durcit mais devra attendre. Déjà l'accusation telle un glaive au-dessus de moi. La jalousie Te ronge. Bébé me prend, s'accroche à moi, ne sait pas encore qu'elle Te rejettera plus tard, TOI le monstre. Et déjà protéger bébé, sans savoir, de TOI. Amour complice qui T'échappe.
Je T'échappe un temps. Tu attends le temps. Tu sais le temps pour reprendre le gouvernail. Bébé s'accroche à moi. Je protège bébé. Jusqu'à - Reprendre la trace indiquée de Tes pas.
Traces maudites.
Grand soleil blanc à l'intérieur de mon ventre. C'est peut-être TOI qui conduis ce jour-là.
Et Tu repars, seul. Peureux. Je ne représente plus aucun intérêt pour TOI à ce moment-là.
Mais dans mon corps bouillonne la vie. Ce matin. Très tôt. Frisson délicieux.
Les rues sont encore noires. Désertes. Pourtant je perçois des lumières partout.
Voir avancer les trottoirs trop lentement.
Et sous moi entre les cuisses s'écoule l'apaisement de l'intérieur. Une caresse.
A l'arrivée savoir le bonheur exploser de mon ventre...
Couloirs blancs. Salle blanche. On m'allonge nue, simplement recouverte d'une légère blouse blanche, sur la table également blanche, les jambes relevées, déjà écartées.
Femmes en blanc courent, s'activent autour.
Sourire, sereine. Accord du corps redressé, ampleur du souffle, menton soudé au cou, bras aggrippées aux accoudoirs, respiration au ventre, provoquer le cri par mouvement du corps, douleur, douceur, douleur, douceur, haleter à la fin. Le corps trempé de sueur je ne sais plus si je souffre de douleur ou de bonheur quand mon ventre se déchire...Et petit amour glisse sur mon ventre et rampe jusqu'au sein gonflé. Tête goulûment.
Personne ne peut savoir qui est la plus heureuse.
TOI Tu n'es même pas là. Même pas à ce moment-là. Absence d'une joie que Tu ne connaîtras jamais. Tu n'auras jamais réussi à vieillir dans le bonheur. De moi autre chose T'intéresse. Tu fais semblant d'être heureux plus tard. Paraître heureux mais savoir au fond de quelque chose enfoui en TOI que rien ne sera comme avant. Fade jalousie de cette impuissance pour toujours.
Un bout de moi Te quitte. T'échappe.
Et resplendir quand bébé tête à petits cris de plaisir mes seins gonflés et durs que Tu ne peux plus toucher. Partager Te meurtrit. Regarder simplement de Tes yeux avides ces seins qui ne sont plus pour TOI. Tes bras se tendent mais restent dans le vide.
Je devine la salive qui inonde Ta bouche. Ton sexe durcit mais devra attendre. Déjà l'accusation telle un glaive au-dessus de moi. La jalousie Te ronge. Bébé me prend, s'accroche à moi, ne sait pas encore qu'elle Te rejettera plus tard, TOI le monstre. Et déjà protéger bébé, sans savoir, de TOI. Amour complice qui T'échappe.
Je T'échappe un temps. Tu attends le temps. Tu sais le temps pour reprendre le gouvernail. Bébé s'accroche à moi. Je protège bébé. Jusqu'à - Reprendre la trace indiquée de Tes pas.
Traces maudites.
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