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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 00:46
Le petit matin me réveille, les draps sont trempés. La petite valise était prête. Je n'ai pas peur.
Grand soleil blanc à l'intérieur de mon ventre. C'est peut-être TOI qui conduis ce jour-là.
Et Tu repars, seul. Peureux. Je ne représente plus aucun intérêt pour TOI à ce moment-là.
Mais dans mon corps bouillonne la vie. Ce matin. Très tôt. Frisson délicieux.
Les rues sont encore noires. Désertes. Pourtant je perçois des lumières partout.
Voir avancer les trottoirs trop lentement.
Et sous moi entre les cuisses s'écoule l'apaisement de l'intérieur. Une caresse.
A l'arrivée savoir le bonheur exploser de mon ventre...

Couloirs blancs. Salle blanche. On m'allonge nue, simplement recouverte d'une légère blouse blanche, sur la table également blanche, les jambes relevées, déjà écartées.
Femmes en blanc courent, s'activent autour.
Sourire, sereine. Accord du corps redressé, ampleur du souffle, menton soudé au cou, bras aggrippées aux accoudoirs, respiration au ventre, provoquer le cri par mouvement du corps, douleur, douceur, douleur, douceur, haleter à la fin. Le corps trempé de sueur je ne sais plus si je souffre de douleur ou de bonheur quand mon ventre se déchire...Et petit amour glisse sur mon ventre et rampe jusqu'au sein gonflé. Tête goulûment.
Personne ne peut savoir qui est la plus heureuse.

TOI Tu n'es même pas là. Même pas à ce moment-là. Absence d'une joie que Tu ne connaîtras jamais. Tu n'auras jamais réussi à vieillir dans le bonheur. De moi autre chose T'intéresse. Tu fais semblant d'être heureux plus tard. Paraître heureux mais savoir au fond de quelque chose enfoui en TOI que rien ne sera comme avant. Fade jalousie de cette impuissance pour toujours.

Un bout de moi Te quitte. T'échappe.

Et resplendir quand bébé tête à petits cris de plaisir mes seins gonflés et durs que Tu ne peux plus toucher. Partager Te meurtrit. Regarder simplement de Tes yeux avides ces seins qui ne sont plus pour TOI. Tes bras se tendent mais restent dans le vide.
Je devine la salive qui inonde Ta bouche. Ton sexe durcit mais devra attendre. Déjà l'accusation telle un glaive au-dessus de moi. La jalousie Te ronge. Bébé me prend, s'accroche à moi, ne sait pas encore qu'elle Te rejettera plus tard, TOI le monstre. Et déjà protéger bébé, sans savoir, de TOI. Amour complice qui T'échappe.

Je T'échappe un temps. Tu attends le temps. Tu sais le temps pour reprendre le gouvernail. Bébé s'accroche à moi. Je protège bébé. Jusqu'à - Reprendre la trace indiquée de Tes pas.
Traces maudites.

Texte protégé
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commentaires

M
Lui échapper pour de bon, oui...Je n'en ai pas eu la force ni le courage.Il me tenait. J'avais peur de lui.- Mèl -
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D
Si a ce moment la tu avais pu lui échapper !!!!!
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D
Je suis heureux que tu ai pu lui faire du mala lui aussi il le mérite au centupleje termine ma visite ici Mel toujours aussi méduséde ce que ce mec t'a fait subirBon dimanche .je t'embrasse ton ami Didier
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M
Non Didier, être maman n'est pas un bonheur éphémère ! Le bonheur fugace d'échapper à mon bourreau oui !Bise Didier,- Mèl -
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D
Le bonheur éphémère d'être mamanle bonheur fugace d'échapper a ton bourreauexutoire pour toi un supebe exutoireje t'embrasse MEL
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  • : Maelström
  • : Longue histoire que cette perte de soi... Un récit douloureux. Un exutoire. Une femme à côté de son corps durant 28 ans. Cette femme : moi. Un récit aussi où la prose prend une grande part.
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