28 mars 2009
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A genoux devant TOI je hurle mon amour pour TOI . Ta confusion t'entraîne dans l'escalade de la décadence . Et je t'accompagnerai . Je t'aime tellement . T'obéir est ta loi . Amour, peur, tout se mélange . Qui suis-je ? Que suis-je devenue ? Ton amour ? Ton esclave ?
Tu organises par procuration toutes ces rencontres . Soigneusement tu coches les annonces qui t'intéressent, des heures durant . Le protocole se met en place . Je DOIS écrire, répondre, la question du pourquoi ne m'effleure . TU es mon amour, mon maître, mon tout-puissant . Je ne connais pas la vie mon amour, je sais que je t'aime et je pense que pour te le prouver je DOIS t'accompagner . Tu m'aimes tant mon amour, Tu as voulu mourir pour moi mon amour, je m'en veux et je DOIS réparer .
Le stylo brûle mes doigts et pourtant le papier ne s'embrase . Noircir le brouillon du cauchemar que je mets au propre . Tu ne réponds jamais au téléphone . Tu agis toujours par procuration . La procuration Ta défense, Ton refuge, Ton absolution .
Je fixe le téléphone encore muet avec des yeux meurtriers . L'instant sans mot . Avant la sonnerie cruelle . Arracher avec les dents le fil . Apprendre le langage de la fuite . Mais le corps . Cloué . Tétanisé . Le consentir s'incline . Choix . Pas de choix . Le refus signerait la perte . J'ai signé le pacte de la mort annoncée . La démission s'accroche à tous les angles . Tisse sa toile . Quand la sonnerie stridente du téléphone retentit je sursaute mais je sais qu'il est trop tard . Faire comme si rien n'arrive, ravaler salive et sueur, ignorer le toucher brûlant du combiné, le porter à l'oreille de l'assujettissement, entendre la voix, les questions, émettre machinalement les réponses que l'on attendait et qui avaient été bien apprises . Le tour est joué . TU es aux anges .
Dès lors mon corps livré aux répugnances . Tout en souriant . Le consentement t'absoud . Cela TA jouissance . M'offrir et me partager, assister au rite obscur de la cérémonie sans cesse répétée . Là . Ou ailleurs . Chairs humaines déployées, à l'horizontale obligée . L'odeur écoeurante des corps nus suant l'amour annonce la vomissure du dégoût qui s'arrête à la gorge . Des heures durant . Des jours durant .
La satisfaction du devoir accompli me rend puissante . Impuissante . Epuisée .
Sans cesse le ressac.
Tu organises par procuration toutes ces rencontres . Soigneusement tu coches les annonces qui t'intéressent, des heures durant . Le protocole se met en place . Je DOIS écrire, répondre, la question du pourquoi ne m'effleure . TU es mon amour, mon maître, mon tout-puissant . Je ne connais pas la vie mon amour, je sais que je t'aime et je pense que pour te le prouver je DOIS t'accompagner . Tu m'aimes tant mon amour, Tu as voulu mourir pour moi mon amour, je m'en veux et je DOIS réparer .
Le stylo brûle mes doigts et pourtant le papier ne s'embrase . Noircir le brouillon du cauchemar que je mets au propre . Tu ne réponds jamais au téléphone . Tu agis toujours par procuration . La procuration Ta défense, Ton refuge, Ton absolution .
Je fixe le téléphone encore muet avec des yeux meurtriers . L'instant sans mot . Avant la sonnerie cruelle . Arracher avec les dents le fil . Apprendre le langage de la fuite . Mais le corps . Cloué . Tétanisé . Le consentir s'incline . Choix . Pas de choix . Le refus signerait la perte . J'ai signé le pacte de la mort annoncée . La démission s'accroche à tous les angles . Tisse sa toile . Quand la sonnerie stridente du téléphone retentit je sursaute mais je sais qu'il est trop tard . Faire comme si rien n'arrive, ravaler salive et sueur, ignorer le toucher brûlant du combiné, le porter à l'oreille de l'assujettissement, entendre la voix, les questions, émettre machinalement les réponses que l'on attendait et qui avaient été bien apprises . Le tour est joué . TU es aux anges .
Dès lors mon corps livré aux répugnances . Tout en souriant . Le consentement t'absoud . Cela TA jouissance . M'offrir et me partager, assister au rite obscur de la cérémonie sans cesse répétée . Là . Ou ailleurs . Chairs humaines déployées, à l'horizontale obligée . L'odeur écoeurante des corps nus suant l'amour annonce la vomissure du dégoût qui s'arrête à la gorge . Des heures durant . Des jours durant .
La satisfaction du devoir accompli me rend puissante . Impuissante . Epuisée .
Sans cesse le ressac.
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